AccueilRivage
Âge : 23 y.o.
Arcane liée : la tour
Occupation : mannequin (hacker & dealer)
Avatar : itachi uchiha — naruto
Messages : 39
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on dirait le début d'un mauvais film
Rivage entre dans l'ascenseur au treizième étage, son casque sur les oreilles, psytrance à fond dans les oreilles. Il sort d'un entretien pour un éventuel futur shooting.
La tête qui balance au rythme planant de la musique, les yeux plissés par la lumière crue de la cabine, l'envie dévorante de rentrer sous les toits, dans le noir, le chat contre son ventre. Ses grosses chaussures à boucle cliquettent avec son genoux qui bouge, comme s'il était incapable de s'arrêter.
L'ascenseur s'arrête un étage plus bas, un jeune homme rentre. Rivage le suit du regard, ses yeux noirs le voient avancer sans le voir. Lui aussi semble descendre, quitter cette tour de verre. La Tour. Rivage soudain, lève les yeux vers le plafonnier. Et dans les phosphènes, dans ces fées de lumières, on distingue quelque chose.
Elle parle encore. Encore. Rivage baisse la tête, regarde fixement le sol. Non, pas maintenant, tais toi.
Pourtant, Rivage, si tu l'avais écoutée, tu serai descendu au dixième.
Parce que jamais on arrivera au neuvième.
Les lumières soudain s'éteignent et l'ascenseur s'immobilise d'un coup. Rivage se rattrape contre le mur. Il baisse vivement son casque et se tourne vers l'autre passager, un sourire mi-amusé, mi-interloqué sur les lèvres. À la lueur de la lumière de secours, on distingue à peine ses traits.
- Ça va ?
Drôle de situation ça.
La tête qui balance au rythme planant de la musique, les yeux plissés par la lumière crue de la cabine, l'envie dévorante de rentrer sous les toits, dans le noir, le chat contre son ventre. Ses grosses chaussures à boucle cliquettent avec son genoux qui bouge, comme s'il était incapable de s'arrêter.
L'ascenseur s'arrête un étage plus bas, un jeune homme rentre. Rivage le suit du regard, ses yeux noirs le voient avancer sans le voir. Lui aussi semble descendre, quitter cette tour de verre. La Tour. Rivage soudain, lève les yeux vers le plafonnier. Et dans les phosphènes, dans ces fées de lumières, on distingue quelque chose.
Elle parle encore. Encore. Rivage baisse la tête, regarde fixement le sol. Non, pas maintenant, tais toi.
Pourtant, Rivage, si tu l'avais écoutée, tu serai descendu au dixième.
Parce que jamais on arrivera au neuvième.
Les lumières soudain s'éteignent et l'ascenseur s'immobilise d'un coup. Rivage se rattrape contre le mur. Il baisse vivement son casque et se tourne vers l'autre passager, un sourire mi-amusé, mi-interloqué sur les lèvres. À la lueur de la lumière de secours, on distingue à peine ses traits.
- Ça va ?
Drôle de situation ça.
Simon
Âge : 23
Arcane liée : tempérance
Occupation : étudiant au Divinatory College + guide touristique
Avatar : Sugawara Kōshi
Messages : 108
Arcane liée : tempérance
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Simon n'aime pas se rendre à Salem. Chaque fois qu'il y va, c'est par obligation – ici un rendez-vous chez le dentiste. Clinique sans rendez-vous dans un building éclectique. Il déteste la prémisse, le lieu, tout. Mais un mal de dent soudain a raison sur le reste.
La gueule à moitié gelée (la joue droite bien enflée), un morceau de glace appuyé contre son visage, il attend l'ascenseur qui le délivrera de ce lieu maléfique. Plus jamais, s'entend-il promettre. Plus jamais il ne sortira de Crucible pour se faire torturer les molaires.
Quand la porte s'ouvre, il constate avec malheur qu'il ne sera pas seul. Aussitôt la tête se baisse – croisement entre un salut informel et une mimique ouvertement timide. Refus de regarder. Refus de se faire regarder. Plus sa tête lui fait mal.
Quelle excellente journée.
Mais Simon n'est pas au bout de ses peines lorsque l'ascenseur se bloque soudainement. Il perd l'équilibre, se rattrape de justesse, encore sur ses deux pieds, mais la compresse a été échappée. Son cœur bat fort. Et l'autre lui demande si ça va.
« Ça va ! » Un rire nerveux. « Plus de peur que de mal… »
Les mots sont difficilement prononcés – remerciez la joue encore paralysée. Parlant de ça, il devrait essayer de retrouver sa compresse. Son regard interroge le sol, mais avec la lumière d'urgence seulement, ce n'est pas très évident…
« Eh, pardon, est-ce que tu aurais de quoi éclairer ? J'ai perdu un truc. »
La gueule à moitié gelée (la joue droite bien enflée), un morceau de glace appuyé contre son visage, il attend l'ascenseur qui le délivrera de ce lieu maléfique. Plus jamais, s'entend-il promettre. Plus jamais il ne sortira de Crucible pour se faire torturer les molaires.
Quand la porte s'ouvre, il constate avec malheur qu'il ne sera pas seul. Aussitôt la tête se baisse – croisement entre un salut informel et une mimique ouvertement timide. Refus de regarder. Refus de se faire regarder. Plus sa tête lui fait mal.
Quelle excellente journée.
Mais Simon n'est pas au bout de ses peines lorsque l'ascenseur se bloque soudainement. Il perd l'équilibre, se rattrape de justesse, encore sur ses deux pieds, mais la compresse a été échappée. Son cœur bat fort. Et l'autre lui demande si ça va.
« Ça va ! » Un rire nerveux. « Plus de peur que de mal… »
Les mots sont difficilement prononcés – remerciez la joue encore paralysée. Parlant de ça, il devrait essayer de retrouver sa compresse. Son regard interroge le sol, mais avec la lumière d'urgence seulement, ce n'est pas très évident…
« Eh, pardon, est-ce que tu aurais de quoi éclairer ? J'ai perdu un truc. »
Rivage
Âge : 23 y.o.
Arcane liée : la tour
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Messages : 39
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on dirait le début d'un mauvais film
Il y a des gens qui passent de meilleures journées que d'autres. Et si la perspective d'être coincé dans un ascenseur est peu enviable, celle d'être coincé dans ce même ascenseur en sortant du dentiste l'est encore moins.
Lui qui n'est pas un grand amateur du genre humain s'approche tout de même de l'autre. Il a des airs de chien perdu avec sa grosse joue. Rivage hoche la tête et sort son téléphone, à la lumière de l'écran il parcourt le sol de l'ascenseur et finit par retrouver la compresse égarée.
Il se penche et la tend à l'autre.
- C'est ça ? Ça va la douleur ?
Une main dans la poche, il sent sous ses doigts ses propres anti-douleurs, nécessaires à sa survie, vagues maintiens pour son corps et son esprit.
- J'ai des médicaments si le besoin se fait sentir, hésite pas.
Sourire crispé.
Ne souffre pas si tu peux te l'épargner.
Lui qui n'est pas un grand amateur du genre humain s'approche tout de même de l'autre. Il a des airs de chien perdu avec sa grosse joue. Rivage hoche la tête et sort son téléphone, à la lumière de l'écran il parcourt le sol de l'ascenseur et finit par retrouver la compresse égarée.
Il se penche et la tend à l'autre.
- C'est ça ? Ça va la douleur ?
Une main dans la poche, il sent sous ses doigts ses propres anti-douleurs, nécessaires à sa survie, vagues maintiens pour son corps et son esprit.
- J'ai des médicaments si le besoin se fait sentir, hésite pas.
Sourire crispé.
Ne souffre pas si tu peux te l'épargner.
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![](https://i.imgur.com/tb40Z76.png")
